- auto-stop
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auto-stop ou autostop [ otostɔp ] n. m. ♦ Le fait d'arrêter une voiture pour se faire transporter gratuitement. ⇒fam. stop . Faire de l'auto-stop. Voyager en auto-stop. « J'eus quelques démêlés avec des camionneurs : je n'en continuai pas moins à pratiquer l'auto-stop » (Beauvoir).
● auto-stop nom masculin singulier Procédé consistant, pour un piéton, à arrêter par un geste un automobiliste, pour lui demander de le transporter gratuitement. ● auto-stop (difficultés) nom masculin singulier Orthographe La graphie avec trait d'union est la plus fréquente, mais on trouve aussi autostop, sans trait d'union. De même pour le dérivé auto-stoppeur, auto-stoppeuse, parfois écrit autostoppeur, autostoppeuse. ● auto-stop (synonymes) nom masculin singulier Procédé consistant, pour un piéton, à arrêter par un geste...Synonymes :- stopauto-stop ou autostopn. m. Sing. Pratique consistant à arrêter un véhicule (en faisant signe avec le pouce relevé) pour être transporté gratuitement. Faire de l'auto-stop. Syn. Fam. stop, (Québec) pouce.⇒AUTO-STOP, subst. masc.Procédé consistant, pour un piéton, à arrêter une automobile par signes au bord de la route, afin de se faire transporter à titre gratuit :• À cause de la grève des funiculaires et des métrolleybus, il roulait dans les rues une quantité accrue de véhicules divers, cependant que, le long des trottoirs, des piétons ou des piétonnes fatigués ou impatients faisaient de l'auto-stop...QUENEAU, Zazie dans le métro, 1959, p. 143.Rem. Cour., forme abrégée stop.DÉR. Autostoppeur, euse, subst.Personne qui pratique l'auto-stop.rem. On rencontre ds la docum. le néol. d'aut. autostopisme, subst. masc. (1959, COCTEAU, Poésie critique, t. 1, p. 11; suff. -isme). Pratique systématique de l'auto-stop. (La cohérence graph. exigerait, selon les règles actuelles de l'orth. fr., le redoublement de p. La non-gémination est sans doute anal. de tropisme). (1950 ds GILB. 1971; suff. -eur).PRONONC. ET ORTH. :[
] ou [
-]. Cf. auto-1. Lar. encyclop. et ROB. Suppl. 1970 écrivent auto-stop ou autostop. Les autres dict. (QUILLET 1965, DUB. et Pt Lar. 1968) mettent le trait d'union.ÉTYMOL. ET HIST.I.— Auto-stop, 1941, 14 avr. (L'Œuvre : ... l'auto-stop, moyen de transport des moins coûteux, est un aspect de la solidarité humaine).II.— Autostoppeur, 1953 (P. DANINOS, Comment vivre avec [ou sans] Sonia, [Plon] ds QUEM. Fich. : Pour un auto-stoppeur, il y a deux sortes d'individus : [...] la 3e catégorie [...] que les auto-stoppeurs désignent sous le nom de mille-pattes).I composé de l'élément préf. auto-2 et de l'angl. stop; II dér. de I, suff. -eur2, cf. le verbe angl. to hitch-hike « pratiquer de l'auto-stop » attesté dep. 1931 (B. STARKE, Touch & Go iv, 58 ds NED Suppl.) et son dér. hitch-hiker « auto-stoppeur » attesté dep. 1931 (ID., loc. cit., iv, 64, ibid.).BBG. — BERTR.-LAPIE 1970. — RIGAUD (A.). Sus à l'autocoat. Vie Lang. 1969, p. 595.❖♦ Fait d'arrêter une voiture pour se faire transporter gratuitement (syn. fam. : stop). || « J'eus quelques démêlés avec des camionneurs : je n'en continuai pas moins à pratiquer l'auto-stop » (Beauvoir). || Faire de l'auto-stop. || Voyager en auto-stop.1 Elle est partie, c'est certain. Elle a dû faire de l'auto-stop.Jean Dutourd, les Horreurs de l'amour, p. 657.2 À un tournant, une vieille arrêtée, avec, posé près d'elle, un panier gonflé, fit signe à la voiture. Le chauffeur, d'un geste brutal comme un coup, repoussa la tentative d'auto-stop.Roger Vercel, l'Île des revenants, p. 69.❖DÉR. Auto-stoppeur.
Encyclopédie Universelle. 2012.
